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Nos catéchumènes témoignent

Nos catéchumènes témoignent

Je n’ai pas vécu d’expérience mystique extraordinaire, mais ma conversion de cœur a changé ma vie. Élevée dans une famille catholique, j’ai suivi les sacrements, mais durant mes études de médecine, je me suis éloignée de la foi, tout en croyant en Dieu;
Le tournant est venu lorsque mon père, très proche de moi, est tombé malade. Lors d’une veillée, une phrase de l’Évangile (« Ne crains point ») a résonné en moi, m’apaisant profondément. J’ai ressenti un appel à faire confiance et ai redécouvert les Évangiles, une révélation qui m’a menée sur un chemin de foi, avec mon mari. Nous avons multiplié pèlerinages et lectures spirituelles, et, durant les huit années de la maladie de mon père, j’ai ressenti la présence réconfortante de Dieu, qui nous a aidés à porter ce fardeau avec des instants de vraie joie, jusqu’à sa mort, où j’ai éprouvé une gratitude profonde. Depuis, cette gratitude s’est étendue au quotidien. Au printemps dernier, un week-end de Pentecôte a marqué un tournant : à travers une confession, j’ai trouvé la paix en pardonnant pleinement. Nous nous sommes alors sentis intégrés dans une famille spirituelle, avançant vers la Confirmation pour croître en foi et vivre pleinement en disciples du Christ.
La foi a transformé ma vie : elle m’a permis de dépasser mon manque de confiance en moi, de trouver plus de calme dans mes relations familiales, et d’exercer mon métier avec amour et dévouement. Je sers Dieu à travers chaque geste, avec la conviction que
l’amour porte et allège la vie. Mon quotidien s’ancre dans la prière, l’Évangile et le rosaire, sources de lumière et de sérénité.
Ma conversion a donné un cap à ma vie. Je ne pourrais plus vivre autrement : ma vie d’avant me semble vide, errante. Aujourd’hui, je sais où je vais, portée par une boussole divine.


Claire Cabos

Je m’appelle Jules, j’ai 32 ans.
Croyant depuis l’enfance, je me souviens que le constat de ne pas être baptisé entraînait un sentiment de regret et des questions que j’ai ensevelies sous les années.
Ce même sentiment m’a longtemps découragé de me présenter à un office religieux.
J’ai considéré que Dieu ne m’appelait pas. Je me suis contenté de la découverte de divers monastères, abbayes, chartreuses, où je trouvais isolement, connexion avec la nature et un extraordinaire sentiment de tranquillité et d’apaisement.
Il m’arrivait déjà de prier à ma manière ; je me suis rapproché ensuite de saint Benoît, ayant trouvé un jour son médaillon au fond d’un carton. Puis, c’est à l’âge de 30 ans, durant une expérience en montagne, que j’ai réalisé l’étendue de sa protection et de sa bienveillance. À partir de ce moment, ma relation au saint s’est amplifiée, ainsi que ma gratitude et mes prières. Pour ma part, c’est loin de l’agitation du monde que ma rencontre a eu lieu. Dans un second temps, je me suis présenté à mes premières messes.
Catéchumène depuis septembre, je développe ma relation à Dieu et à son royaume, cette fois-ci accompagné. J’ai élargi ma perception et mon sentiment de paix intérieure.
Je rends grâce à Dieu, à Marie et à l’ensemble des saints pour la lumière et leurs enseignements.
Je remercie la communauté de nous accueillir.
Amen.

Jules