Nous nous sommes souhaité mille choses le 31 décembre.
Ces souhaits qui sont comme les espoirs d’un avenir meilleur en 2025 qu’en 2024…
Souhaits souvent déçus après quelques mois.
Est ce à dire que les catholiques ne doivent rien souhaiter ?
Est ce à dire que nous ne pouvons rien espérer pour 2025 ?
Le pape François a mis cette année sous le signe de l’espérance, « l’espérance qui ne déçoit pas. »
Car trop souvent, nos vœux, nos espoirs sont petits, trop mesquins, trop bas, à ambition d’homme. Nous souhaitons la richesse, la santé ou la réussite (parfois les trois) mais Dieu élargit notre cœur, commençant par le vider de nos petits désirs pour le rendre vaste et accueillir son espérance. Car c’est en Dieu que nous mettons notre espérance cette année et chaque jour de notre vie, cette espérance qui n’attend pas de petites réussites, mais la vie éternelle. La vie éternelle qui oriente toute notre vie et ainsi transforme notre vie quotidienne, car la vie éternelle n’est pas pour demain, elle est déjà commencée.
Alors je vous souhaite pour cette année 2025 des cœurs vastes pour accueillir l’Esperance que procure la foi en Dieu.
Et si un jour de cette année vous perdiez espoir, si un jour le fardeau se faisait trop lourd, met sur mon chemin Seigneur un frère qui témoigne de son espérance et rappelle-moi Seigneur que tes plans sont meilleurs que mes rêves.
Abbé Simon d’Artigue