Le Denier, c’est la contribution de chaque baptisé au fonctionnement de l’Église.
Dans quelques jours, nous allons fêter la naissance de Jésus. Ce sera un grand moment de bonheur pour les baptisés et aussi pour ceux qui demandent le baptême. Une nouvelle année liturgique débute et nos prêtres vont continuer d’annoncer l’évangile, nous aider à accueillir Dieu dans notre vie. Et nous avons la certitude que nos prêtres seront toujours là pour répondre à notre appel.
Si nos prêtres peuvent célébrer les sacrements, accompagner les enfants du catéchisme, les jeunes des aumôneries, ceux qui se préparent au mariage, au baptême, c’est grâce au denier.
Selon le canon 222 : « les fidèles sont tenus de subvenir aux besoins de l’Eglise afin qu’elle dispose de ce qui est nécessaire au culte divin, aux œuvres d’apostolat et de charité et à l’honnête subsistance de ses ministres ».
Le Denier permet de rémunérer les prêtres en activité, il assure un salaire aux laïcs en charge de l’animation pastorale, de l’accueil ou encore de la gestion et de l’administration.
Les dons au Denier financent les compléments de retraite qui sont versés aux prêtres âgés : ce peut être pour l’aménagement de leur logement, pour les adapter à leurs besoins, mais aussi, bien souvent, pour assurer leur prise en charge en maison de retraite.
Le Denier sert aussi à financer les études des séminaristes, que ce soit pour leur formation ou leur logement.
Il finance les frais de formation des diacres (qui ne sont pas rémunérés pour le service qu’ils rendent à l’Église).
Le Denier de l’Eglise n’est pas un don comme un autre. Il est l’occasion de rappeler que ce don porte en lui un sens spirituel fort pour les chrétiens qui reconnaissent qu’ils ont tout reçu de Dieu : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir », dit Saint-Paul (Ac 20,35)
Son sens est lié à la dîme d’Abraham et à l’offrande au temple. Il pourrait s’appeler la « dîme de gratitude » ou « la dîme au temple ». Jésus a lui-même versé l’offrande et a vu la veuve le faire (cf. Mc 12,41-44). Union ainsi, en un seul acte, de l’amour de Dieu et du prochain.
Parce que Dieu nous a tout donné, nous devons donner en retour à l’Église, qui est le temple de Dieu. Et c’est un signe de communion avec tous ceux qui forment l’Église, un signe d’appartenance.
Tout don est important. Un minimum de ressources doit permettre un don minimum. (Proposition: 1 à 2 % du revenu annuel). Si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de votre impôt 66% de votre don.
Dieu nous appelle à nous ressourcer et à nous fortifier en sa présence au milieu de nos frères et sœurs car l’Eglise est un lieu de communion fraternelle. Nos prêtres nous aident chaque jour pour l’entendre.
Il faut donner au denier pour que nos prêtres continuent à nous aider à entendre son appel.
Jean-Yves Mellinger