Prier et aimer Marie par le rosaire
Sur notre paroisse, nous avons deux églises mariales très anciennes : Notre-Dame de la Dalbade et Notre-Dame la Daurade.
Nous avons aussi une des deux vierges couronnées du diocèse. Notre-Dame la Daurade a été couronnée le 31 mai 1874, il y a 150 ans.
La dévotion mariale est ancrée dans la Tradition catholique depuis les débuts de l’Église, nous le voyons dans les évangiles. Aujourd’hui encore, nous la prions pour qu’elle nous amène à son fils Jésus.
Parmi toutes les dévotions existantes, le rosaire ou le chapelet est une source indéniable de grâces divines. La tradition nous dit même qu’il a été donné à Saint Dominique sur nos terres toulousaines, tout près de la forêt de Bouconne.
Enchaîner des « Je vous salue Marie » peut paraître un peu barbant, on pourrait se dire que c’est machinal et que l’amour est faussé. Or, égrener son chapelet est un acte d’amour en soi. C’est comme si l’on répétait « Marie je t’aime », « Marie je t’aime », « Marie je t’aime ».
Et même si nous avons l’esprit ailleurs quand on le prie, même si on ne pense plus à Dieu mais à nos soucis quotidiens, Marie prend nos paroles et nos prières, elle les présente à Dieu comme une mère présente un cadeau de son enfant.
Le rosaire, c’est un peu notre collier de nouilles que l’on fabrique pour la fête des mères. Il est grossier, loin d’être parfait, on pourrait en rire. Mais une mère regarde d’abord le cœur de l’enfant qui lui fait un cadeau, pas le cadeau lui-même.
Marie l’accueille, elle le garde, et elle rend l’amour à ses enfants qui la prie.
Alors ce mois-ci, pourquoi n’irions-nous pas prier un chapelet à la Daurade ou la Dalbade ? Allons avec d’autres chrétiens un jeudi à 14h15 à la Cathédrale, ou bien un vendredi à 18h à La Dalbade avant la messe. Devant la Vierge de l’Eglise Blanche, ou la Vierge Noire couronnée, allons faire un collier de nouilles pour notre Mère du Ciel.
« Ô Marie, prend nos prières ! Purifie-les, complète-les, présente-les à ton Fils. »
Abbé Vincent du Roure