Depuis une dizaine d’années Anuncio organise des événements missionaires tels que le festival l’été, le congrès mission fin septembre, dans le but d’annoncer le Christ au monde. Nous avons eu la joie cette année début août, d’accueillir le festival dans notre ensemble paroissial pendant une semaine.
La semaine de mission à Toulouse était entourée par deux week-ends à Lourdes. Le premier était consacré à la formation pour nous préparer à évangéliser, à la relecture de nos vies pour pouvoir témoigner et à des temps fraternels pour apprendre à se connaître et à s’aimer. L’envoi en mission par l’évêque a réparti la soixantaine de missionnaires dans les trois villes de mission du sud-ouest, Pau, Lourdes et Toulouse.
Nous avons donc vécu à une vingtaine durant cinq jours autour de la cour Sainte Anne. Nos journées étaient rythmées par la messe matinale paroissiale, la louange suivi du temps d’enseignement, une heure d’oraison, le temps de mission dans l’après-midi et deux heures de veillée missionaire à ND de la Daurade.
Ce qu’on appelle « mission » consiste à être envoyés deux par deux comme les disciples dans l’évangile pour aller à la rencontre des personnes dans les rues et partager notre foi et les écouter.
J’ai appris deux choses par cette semaine d’évangélisation :
Que la mission ne nous appartient pas : nous ne servons à rien car Dieu prépare déjà le coeur des personnes que nous rencontrons mais nous sommes paradoxalement essentiels, comme des petites pierres qui démarrent un éboulis, car sans nous Nassih, Jean-Louis, Patrick, et tant d’autres n’auraient pas entendu parler du Christ ou reçu la prière des frères, ou encore rencontré une communauté…
J’ai également compris que nous ne serons jamais prêts à y aller.
La mission est accessible à tous pourvu que nous soyons vrais avec nous-mêmes et avec ceux que nous rencontrons et que nous y allions en serviteurs et non en conquérants. C’est normal d’avoir peur ! Chaque après-midi, jusqu’à la dernière seconde j’hésitais à y aller.
Nous avons la chance d’avoir des missions mensuelles qui tournent sur nos 4 clochers. Je vous exhorte donc à essayer cette expérience si simple et concrète d’évangélisation ; je vous assure une joie profonde et un trop plein d’amour !
Lucie Ribeyre