Jésus s’approcha et marchait avec eux.
Les Binômes de l’Avent, les Barnabé avec les Saul, les Fraternités Missionnaires, le Parcours Alpha, les repas Tarcisius, les parcours Tandem etc. sont autant de propositions pour nous accompagner les uns les autres, au nom du Christ et à cause du Christ.
Cet accompagnement est un impératif de fraternité chrétienne. La communauté que Jésus réunit est une communauté universelle (au sens du mot catholique). Le regroupement des mêmes avec les mêmes est trop naturel ! Toutes les communautés particulières des réseaux sociaux en témoignent. Accepter de ne pas se choisir, accueillir celui qui vous est confié comme frère sur le chemin appelle à quitter le confort des clubs et chapelles et réclame une conversion mais elle s’enracine dans cette volonté de Jésus de rassembler « du Nord et du Midi, de l’Orient et de l’Occident. »
Oser une sociabilité à cause de Celui qui nous appelle des ténèbres à son admirable lumière nous fait prendre une plus grande conscience de la présence de Jésus. Le compagnon de route devient le médiateur du Christ, le révélateur de son action dans nos vies. Par la parole échangée avec le compagnon de route, la Parole du Christ trouve une actualité nouvelle.
Enfin si le Christ est la lumière de nos vies, la raison de nos engagements, la pierre de fondation de nos projets, le compagnonnage fraternel procure la force qui procède de Jésus. Malgré la journée de marche, les pèlerins d’Emmaüs repartent plein d’entrain à Jérusalem car la présence du Christ a effacé les peines et les fatigues.
Puisse cet Avent nous tourner les uns les autres comme des frères et sœurs, heureux de reconnaitre le Christ nous accompagner.
Père Vincent Gallois

