Sur la N124, en ce matin du 15 octobre, le soleil se lève à travers un léger brouillard rose : tiens, tiens, il y en a vraiment beaucoup, des voitures qui sortent à la sortie « Pibrac » ! Elles se suivent à la queue-leu-leu. Et dans les rues du village, des ribambelles de personnes se suivent aussi, en montant à pied à la Basilique Ste Germaine.
C’est comme cela que notre Assemblée diocésaine a commencé : une marche paisible mais énergique vers un but commun. Beau programme !
Deux jours durant, à l’invitation de Monseigneur de Kérimel, nous sommes venus « discerner ce que Dieu veut pour notre diocèse, ce qui est bon pour nous ». 800 personnes représentaient toutes les paroisses et tous les mouvements du diocèse.
La première matinée dans la basilique, après avoir invoqué l’Esprit Saint, nous écoutons notre archevêque brosser le tableau du monde dans lequel nous vivons : c’est un monde très déchristianisé. Avec nos voisins immédiats, nous échangeons sur ces propos : comment vivons-nous, à titre personnel, cette déchristianisation ?
L’après-midi nous permet d’abord de faire le point sur les orientations pastorales mises en œuvre dans notre diocèse depuis 2009 : en ateliers de 8 personnes, nous passons en revue 7 axes (la catéchèse, la pastorale des jeunes/des étudiants/des jeunes pro, la diaconie, les fraternités missionnaires, la communication, les liens entre les territoires, la complémentarité entre ministres et fidèles laïcs dans la mission).
Nous expérimentons ensuite un « forum ouvert » où chacun réfléchit à des solutions créatives et concrètes pour avancer dans tel ou tel axe. Des « porteurs de sujet » se proposent spontanément et animent un petit groupe intéressé par telle ou telle question. On peut passer de groupe en groupe (« les abeilles ») ou rester dans le même (« les papillons ») : la démarche est très libre, les idées fusent !
Le dimanche matin, tous ensemble dans la basilique sous le regard du Seigneur, il est temps de faire la synthèse de ces nombreuses idées et d’essayer de discerner : comment concrètement notre diocèse peut-il devenir une Eglise « famille de Dieu » en mission dans le monde ? (Thème principal de l’Assemblée diocésaine).
Pour une prise de conscience à la fois personnelle et distancée, nous vivons alors une « marche dialoguée », deux par deux autour de la basilique comme les pélerins d’Emmaüs. Cela nous amène à formuler sur une fiche « un élan », ou « un défi », « une lumière », « une brise légère », « un doute ».
Nous nous séparons après une messe de clôture qui vibre de notre joie et de notre action de grâce.
Toutes les fiches, toutes les synthèses de ces deux jours vont maintenant être relues et méditées par notre archevêque, pour construire l’avenir de notre diocèse : il nous a donné rendez-vous, il nous annoncera le fruit de ses réflexions. Affaire à suivre !
Une paroissienne
