« Comment mettre sa foi en lui, si on ne l’a pas entendu ? » Rm 10, 14
Le dimanche 15 mai 2022 dans nos 4 paroisses
- 9h30 Eglise Saint-Aubin
- 10h30 Notre-Dame de la Dalbade
- 11h Notre-Dame La Daurade
- 11h Cathédrale Saint-Etienne
• C’est une messe pour laquelle nous mettons tout en œuvre pour que liturgie, homélie, chants et accueil soient adaptés à quelqu’un qui ne connait rien de la foi chrétienne.
C’est l’occasion pour chacun de vous d‘inviter un ami, un voisin, un collègue de travail, un proche, à venir découvrir ce que nous vivons chaque dimanche et à rencontrer le Christ qui peut changer leur vie !
• Pour chacun d’entre nous, paroissiens de Paroisses Cathédrale, de tout âge, conscients que nous devons être aujourd’hui, à Toulouse, disciple-missionnaire.
• Parce que nous avons le désir de partager autour de nous la joie que le Seigneur nous donne, et en premier lieu à nos amis, voisins, collègues, commerçants que nous voyons et qui ne connaissent pas, ou un peu de loin, la messe, « source et sommet de la vie chrétienne« .
Les futurs chrétiens sont ceux que vous accompagnerez le dimanche 15 mai.
Désireux d’inviter mais timides de faire ce pas, nous vous proposons la prière suivante : Seigneur, depuis septembre déjà l’année scolaire relance l’année missionnaire mais je suis partagé de sentiments : Mon Église est meurtrie et moi je me sens fatigué, je ne sais comment avancer mais tu me parles au fond de mon cœur pour me dire de commencer par me lever et d’admirer avec une immense joie la communauté d’amoureux du Christ qui se sont rassemblés à Toulouse pour le Congrès Mission, en même temps que de nombreux diocèses en France. Seigneur, tu connais ma faiblesse mais tu me rappelles au fond de mon cœur toute l’immense chance que j’ai d’être entouré d’une communauté chrétienne dont la vigueur est semblable à tes disciples il y a deux mille ans.
Seigneur, tu ne me demandes pas de grandes choses car tu me connais, tu me demandes simplement d’ouvrir mon cœur à ta parole et ma main au Curieux de Dieu que tu appelles à travers moi.
Seigneur, je ne sais quelles seront les fruits qui sortiront concrètement de mon appel, mais tu me rappelles les témoignages d’amour de toi qu’avait eu un jeune baptisé, la volonté de plusieurs appelés de débuter un parcours Alpha, et même de demander le Baptême.
Seigneur, je ne sais comment m’y prendre mais j’ai confiance. Mon Église est belle, joyeuse, amoureuse de toi. Je serai dans cette mission ton ouvrier et j’appellerai à ta suite car je t’ai écouté et tu m’as dit que la moisson est et sera abondante !
Emeric Noirot Nerin
• Confier à l’Esprit Saint ce désir missionnaire de nos paroisses et se remettre entre Ses mains pour être un disciple de Son amour.
• Venir accompagné(e) de son/ses curieux le dimanche 7 mars dans une de nos paroisses pour vivre la messe avec lui/eux.
Continuez de prier pour vos curieux jusqu’au jour J et même après !!!
La mission, c’est pour chacun !
Mais « embarquée dans le bateau » je n’avais pas d’autre choix que de couper court à ces combats et d’inviter. J’ai donc dressé la liste des personnes de mon entourage, croyantes ou sensibilisées à la foi chrétienne, qui n’allaient jamais ou n’allaient que rarement à la messe. Moi qui m’étais persuadée n’avoir personne à inviter, je me suis surprise du nombre de noms que j’écrivais !
Ces collègues qui ne pratiquent pas mais se disent proches des valeurs chrétiennes et m’ont un jour parlé de Dieu, ces sœurs de fraternité et ces personnes de ma famille qui ne viennent à la messe qu’à Noël et à Pacques, ces amies athées qui me savent pratiquante et se posent des questions sur ma foi.
Et je me suis « jetée à l’eau » : j’ai écrit des mails, envoyé des messages, téléphoné ; en m’efforçant de choisir la formule la plus adaptée à chacun.
Dans tous les cas je présentais en priorité un prétexte festif : j’invitais au repas, par défaut à l’apéritif, en insistant sur la joie de se retrouver. Et je proposais cette messe comme une occasion de partager ce que j’ai de plus précieux : ma foi. Ce n’était pas si difficile finalement de cliquer sur « envoyer », ou de décrocher le téléphone ; il suffisait de « faire comme si » : « comme si » je n’avais pas peur, « comme si » je ne me sentais pas ridicule.
Il suffisait de me décentrer, d’accepter cette sensation déroutante de m’aventurer en terre inconnue, de faire confiance en ce mystère de l’«autre» et en la force de l’Esprit Saint.
C’était une triple joie d’accueillir 3 de ces personnes le jour J : celle des rencontres, celle d’une lumière nouvelle dans les regards, celle d’avoir eu ensemble l’audace d’«avancer au large ». Si la suite m’échappe, c’est qu’elle leur appartient, ainsi qu’à Dieu.
La grâce ne conduit-elle pas chacun de nous sur un chemin qui lui est propre ? Et la petite graine semée ce jour-là, sur un terrain que je ne connaîtrai peut-être jamais, n’est-elle pas appelée à porter un jour son fruit ?
C. Loupias