Nous allons, dans quelques jours, entrer en Carême, ces quarante jours de préparation aux fêtes pascales.
Le Carême fait écho aux quarante années que le peuple hébreu a passé au désert, et aux quarante jours que Jésus a lui aussi passé au désert, avant de commencer sa vie publique. L’Église, chaque année, vit ce temps du désert pour se convertir, par la prière, le jeûne et les actes de charité. La liturgie nous aide entrer dans ce temps du Carême.
C’est un temps de dépouillement et de simplicité qui nous recentre sur le mystère qui est célébré.
Traditionnellement l’Eglise demande, durant cette période, de ne pas fleurir l’autel du sacrifice et de n’utiliser les instruments que pour accompagner le chant. De même, nous ne chanterons plus l’« Alléluia », ni le « Gloria » pendant ces quarante jours, et les ministres porteront des ornements violets en signe de pénitence.
En plus de ces pratiques traditionnelles, il est possible de proposer d’autres signes favorisant l’appel à la conversion.
Soyons attentifs aux signes que nous propose la liturgie pour bien préparer nos cœurs à la Pâque de notre Seigneur.
Jean-Baptiste Oneda