« C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le Ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. » Lc 15,7
C’est cette joie que j’éprouve à chaque confession, chaque fois que je me confesse et chaque fois que je donne l’absolution « à un pécheur qui se convertit » car la confession est le sacrement de la joie !
Alors que bien souvent nous le voyons comme le sacrement de la peur, de la culpabilité, de la honte…. Vous m’étonnez qu’il y ait si peu de monde aux permanences que nous proposons à la cathédrale le jeudi soir à 18h (pendant l’Adoration) et le samedi matin à 11h ou à Notre- Dame la Dalbade le vendredi à 17h30…
La confession est le sacrement de la joie, car c’est le sacrement de la conversion, le sacrement où l’amour de Dieu se déverse dans les cœurs, le sacrement qui nous renouvelle, qui nous restaure, qui éclaire nos consciences et les apaise.
Il y a tant de fruits dans ce sacrement. Seul celui qui le vit peut les goûter.
Je voudrais vous encourager à vous confesser, à lever les freins qui vous empêchent de vous approcher de l’amour du cœur de Dieu.
Car le Christ nous a donné deux sacrements pour avancer sur le chemin à sa suite, deux jambes : la Communion et la Confession.
Quand nous n’utilisons qu’une des deux, nous sommes comme des estropiés, nous avançons comme à cloche-pieds. Nous avançons mais très lentement, en nous épuisant.
Servez-vous de vos deux jambes, confessez-vous !
Abbé Simon d’Artigue