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Notre-Dame de la Dalbade

Notre-Dame de La Dalbade

Edifiée vers le VIème siècle, sous l’apostolat de Saint Germier, évêque de Toulouse, l’église de Notre Dame de La Dalbade fut construite dans un des quartiers les plus anciens. A l’origine, cette église se caractérisait par sa blancheur immaculée, hommage à la Vierge, mais aussi, en référence à la technique de recouvrement des murs à la chaux blanche, qui au fil du temps, avec ses restaurations successives laissa place à la  typique brique rouge. C’est cette singularité qui la distingue de la Daurade.

Ravagée par un incendie en 1442, La Dalbade est reconstruite à la fin du XVe siècle. Elle devient une plus grande et vaste église (celle qui existe actuellement faisant partie des plus hautes de Toulouse : 23,80 de haut, 19 m de large et 48,90 m de long). Au cours de ces années de restauration, la physionomie du quartier change de visage également. Ce quartier populaire deviendra celui des magistrats et des hommes de loi.

Son clocher, fierté des habitants du quartier de La Dalbade fut longtemps considéré comme le plus haut de la ville avec ses 91 mètres. Mais celui-ci s’écroula brutalement en 1926. Il a fallu un an pour que la commune décide de reconstruire les parties endommagées. Du clocher, il ne reste que 30 m, avec sa terrasse et ses créneaux moyenâgeux.

A l’extérieur à gauche, un petit édifice que certains prennent pour un clocher, est un oratoire, placé à l’époque place du Salin, où était exposé le Christ miraculeux, qui maintenant se trouve dans la chapelle du baptistère.

L’église attire le regard par son tympan de céramique, unique à Toulouse illustré en 1878, par Gaston Virebent qui s’inspire du Couronnement de la Vierge de Fra Angelico.

La Dalbade doit son nom à la blancheur de la chaux qui enduisait ses murs et à la Vierge a qui été destinée ce lieu. Le premier nom de l’édifice fut Beata Marie de Ecclesia Albata (la bienheureuse Marie de l’église blanchie).

Un projet paroissial de futur chemin de croix en céramique, dont l’une des stations est actuellement exposée, rappellera le tympan en façade de l’église. Sur le fronton de l’église sous le tympan de la fresque, vous pouvez lire : « Chrestien si mon amour est dans ton cœur gravé, ne diffère en passant de me dire un avé ». Invocation à prier à la chapelle de Notre-Dame de la Dalbade, médiatrice de toutes les grâces, protectrice des Mères et des enfants ».

L’orgue de Théodore Puget puissant par sa sonorité́ est apprécié de tous les organistes du monde entier.

Lors de restauration de l’église dans les années 1946, on supprime le baldaquin du chœur. Vous pouvez admirer  ses colonnes de marbre rose en allant vous promener place du Puits Clos et à Saint Georges où ils sont exposés.

Prière à Notre Dame de la Dalbade