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Une veillée à l’Esprit Saint confiné(e) #5 … mais en communion de prière !

Une veillée à l’Esprit Saint confiné(e) #5 … mais en communion de prière !

Une veillée à l’Esprit Saint confiné(e) #5 … mais en communion de prière !

Ce soir, jeudi 5 novembre, nous vous proposons une nouvelle veillée à l’Esprit-Saint, la première de ce nouveau confinement (et la cinquième en mode vidéo ! ). Nous avions vu en avril et en mai que nous étions aussi nombreux, voire beaucoup plus nombreux, que lors d’une veillée non confinée. Nous sommes heureux de vous aider à prier et de faire corps ensemble lors de cette 1/2h, chacun chez nous et en communion de prière avec chacun de nos frères et soeurs.

Marie-Pascale, Laure-Hélène et Camille continuent à mettre leurs talents au service de ces veillées grâce à leurs notes et leurs accords. Le Père Simon nous donne des pistes de méditation sur l’épitre aux Ephésiens (lecture de notre dernier jour non confiné !), Marie Garrot nous partage un texte sur l’Espérance et Pierre-Marie et Camille nous guident dans l’intercession pour que toutes nos prières montent d’un même coeur.

Prenez le temps de vous mettre au calme, devant votre coin prières ou une croix, allumez une bougie et laissez-vous guider pour vivre ce temps. Vivez le à votre rythme et ensemble, invoquons l’Esprit Saint et brûlons de Son espérance.

Soyez tous bénis !

 

 

 


LETTRE DE Saint Paul APOTRE AUX EPHESIENS 6, 10-20 
Frères,
puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres,
les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance
le mystère de l’Évangile dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes.
Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.

L’ESPERANCE
« La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’Espérance. La Foi ça ne m’étonne pas. Ce n’est pas étonnant. J’éclate tellement dans ma création. La Charité, dit Dieu, ça ne m’étonne pas. Ça n’est pas étonnant. Ces pauvres créatures sont si malheureuses qu’à moins d’avoir un cœur de pierre, comment n’auraient-elles point charité les unes des autres. Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’Espérance. Et je n’en reviens pas. L’Espérance est une toute petite fille de rien du tout. Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière. C’est cette petite fille de rien du tout. Elle seule, portant les autres, qui traversa les mondes révolus. La Foi va de soi. La Charité va malheureusement de soi. Mais l’Espérance ne va pas de soi. L’Espérance ne va pas toute seule. Pour espérer, mon enfant, il faut être bienheureux, il faut avoir obtenu, reçu une grande grâce. La Foi voit ce qui est. La Charité aime ce qui est. L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera. Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera. Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé. Sur la route montante. Traînée, pendue aux bras de des grandes sœurs, qui la tiennent par la main, la petite espérance s’avance. Et au milieu de ses deux grandes sœurs elle a l’air de se laisser traîner. Comme une enfant qui n’aurait pas la force de marcher. Et qu’on traînerait sur cette route malgré elle. Et en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres. Et qui les traîne, et qui fait marcher le monde. Et qui le traîne. Car on ne travaille jamais que pour les enfants. Et les deux grandes ne marchent que pour la petite ».

Charles Péguy