La mission. Souvent un mot qui nous interroge et une question qu’on élude. Mais là, pas moyen de faire comme si de rien n’était : le pape François a demandé un mois missionnaire dans le monde qui commence maintenant en octobre ! Et notre archevêque a mis cette année sous le signe de la mission pour le diocèse de Toulouse. Notre pape et monseigneur Le Gall nous invitent à sortir de nous-mêmes pour prendre à bras le corps notre mission de baptisé.
Je me suis dit récemment avec une force incroyable que j’avais reçu en cadeau la foi. Et quel trésor ! J’en suis émerveillée. Et avec la grâce de l’Esprit Saint, j’ai pris conscience que je devais témoigner de la joie qu’Il me donnait. Le Christ est venu sur terre pour nous sauver et il l’a fait à la Croix. Comment rester indifférent ? Le Seigneur m’a sauvée, continue de me sauver : oui, Jésus sauve ! Et il faut que tout le monde le sache, non ? On ne va pas rester entre nous (et pourtant que c’est bon d’être entre nous le dimanche à la messe !), ce n’est pas possible ! Il faut témoigner de la joie de l’Evangile. Cette Evangile qui nourrit, qui enseigne, qui guide, qui nous égratigne par moment. « À nous d’être témoins de la joie de l’Evangile ! » C’est le programme de cette année. Le père Simon nous y invite.
Le Christ, le Pape, l’archevêque, le curé … ils sont tous d’accord sur cette urgence à être disciple-missionnaire. C’est extrêmement encourageant !
Alors comment être missionnaire dans nos vies. Nous avons souvent peur du prosélytisme, de déranger, de trop s’afficher. Je suis comme vous. Le Seigneur a mis dans mon coeur un brasier ardent. À moi d’être capable d’avoir de l’audace en ne cessant de demander à l’Esprit Saint de venir me renouveler, de m’équiper pour la mission (c’est vraiment ça, le Seigneur nous donne des grâces pour cela). Et Il le fait, progressivement. Ou plutôt peu à peu, j’ose car je suis toujours mon premier frein. Grâce à l’assemblée paroissiale de fin d’année, des idées d’actions missionnaires ont vu le jour, ce qui montre que cela nous interpelle, nous travaille le cœur. Nous allons tous avoir ce mémo entre les mains pour voir comment concrètement nous pouvons agir.
Pour commencer ce mois d’octobre, je demande à Dieu de venir convertir nos coeurs chaque jour un peu plus pour être des témoins de son amour, de sa joie, de sa paix et de son espérance.
« Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » Lc 12, 49.
Tous ensemble, allumons Son feu à Toulouse !
Isabelle Hervy