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S’ouvrir à ceux qui frappent aux portes de nos églises

S’ouvrir à ceux qui frappent aux portes de nos églises

S’ouvrir à ceux qui frappent aux portes de nos églises

Depuis le début de l’année lors des sessions de préparation au baptême et au mariage nous invitons les fiancés et les parents des futurs baptisés à nous rejoindre pour une des veillées à l’Esprit Saint et nous les invitons à une messe dominicale.

Pourquoi ajouter cela à ces sessions qui sont déjà bien fournies ? Ces fiancés, ces parents sont parfois un peu éloignés de la pratique et ces propositions peuvent sembler en trop, trop exigeantes, trop ésotériques, loin de ce qu’ils attendent… Or ces personnes qui frappent à la porte de l’Eglise à un moment si important de leur vie (la naissance d’un enfant, le choix de s’engager) sont nos frères, le meilleur moyen de continuer à les accompagner après le baptême ou le mariage est qu’ils se sentent chez eux dans notre paroisse, qu’ils y rencontrent des frères, des personnes avec qui ils puissent partager leur joie, leurs questions, leur difficultés. Nous voulons par ces deux invitations leur manifester notre accueil et notre soutien dans la prière Nous voulons aussi témoigner que cet accompagnement n’est pas le seul fait des couples qui se sont engagés dans ce beau service de la préparation au baptême et au mariage mais que cet accompagnement est la mission de toute notre communauté, chacun de nous doit s’en sentir responsable et comment mieux le manifester que lors de la messe dominicale (animée par les instruments) ou de nos veillées de prière mensuelles à l’Esprit Saint.

Je vous propose donc d’être particulièrement attentifs lors de ces deux évènements aux personnes que vous ne connaitriez pas : allez vers elles, accueillez-les ; vous me direz que ce doit être notre attitude lors de toutes les messes , c’est vrai ou encore que vous risquez d’aller vers des personnes qui ne sont là ni pour le baptême de leur enfant, ni parce qu’ils vont se marier dans les mois à venir, ce n’est pas grave accueillez-les quand même !

Abbé Simon d’Artigue