Cette basilique, qui abrite en son sein les cendres du grand poète occitan Peire Goudouli, n’a jamais été restaurée depuis sa construction à la fin du XVIIIe siècle. Aujourd’hui la Mairie de Toulouse entreprend une restauration globale de la basilique. Une fois terminée, cette restauration rendra aux Toulousains une église claire, lumineuse et colorée. Parmi les travaux indispensables, la restauration des cinq cloches de la basilique et la fonte de deux nouvelles. Objectif : redonner vie à ces cloches qui se sont tues il y a plus de quarante ans.
L’ensemble campanaire est constitué aujourd’hui de cinq cloches (des 3e et 4e octaves) situées dans le même petit clocher (appelé aussi clocheton). Les deux plus grosses cloches sont équipées pour sonner à la volée, les trois autres sont fixes.
On l’oublie souvent, mais les cloches sont des instruments de musique. L’ensemble campanaire de la Daurade se classe parmi les sonneries modestes, en décalage avec le rang de la basilique et sa richesse patrimoniale. Le carillon de cinq cloches permet donc de jouer quelques hymnes et mélodies mais qui restent relativement simples. L’idée est donc de venir compléter l’ensemble campanaire par deux cloches supplémentaires : une cloche de 220 kilos (Do dièse) et une cloche de 50 kg (Si bémol). La gamme de notes sera donc enrichie et permettra de jouer de nouvelles mélodies et notamment l’ancienne mélodie de l’église des Minimes rendue célèbre par la chanson Ô Toulouse de Claude Nougaro
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